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linux-31 - l'open source est-il une question de gratuité ou de luberté?

Objet : Discussions sur le logiciel libre

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l'open source est-il une question de gratuité ou de luberté?


Chronologique Discussions 
  • From: "jdd AT dodin.org" <jdd AT dodin.org>
  • To: Linux 31 <linux-31 AT culte.org>
  • Subject: l'open source est-il une question de gratuité ou de luberté?
  • Date: Wed, 8 Sep 2021 17:58:33 +0200
  • Authentication-results: pic2s.le-pic.org; dkim=pass (2048-bit key; unprotected) header.d=dodin.xyz header.i= AT dodin.xyz header.b="BXvHZqJX"; dkim-atps=neutral

En anglais:

https://www.zdnet.com/article/open-source-software-is-it-about-free-or-is-it-about-freedom/

je vous met la traduction

L'open source, et plus précisément le logiciel open source, désigne un code conçu pour être accessible au public, ce qui signifie que tout le monde peut voir, modifier et distribuer le code comme bon lui semble.
Image : Shutterstock / iJeab

Les logiciels libres ne sont pas seulement un réservoir mondial de code gratuit sur lequel les programmeurs créatifs peuvent s'appuyer : à l'échelle géopolitique, c'est aussi un outil que les pays peuvent utiliser pour s'affranchir du monopole croissant des géants étrangers de la technologie.

C'est ce qui ressort d'un nouveau rapport commandé par l'UE et réalisé par l'organisation à but non lucratif OpenForum Europe, selon lequel l'impact que l'open source pourrait avoir sur l'indépendance numérique de l'Union est tel que cette technologie peut être considérée comme un "bien public".

Indépendance numérique, autonomie ou souveraineté technologique : le concept a pris de nombreux noms, mais fait toujours référence à un objectif de longue date des dirigeants européens. Il consiste à développer une technologie conforme aux normes définies par les institutions européennes elles-mêmes - et s'accompagne souvent d'impératifs tels que la transparence, la fiabilité ou la protection de la vie privée.

VOIR : Linux a 30 ans : Linus Torvalds parle de son système d'exploitation "juste un passe-temps".

"Il est important que l'Europe puisse avoir un certain pouvoir sur sa juridiction et autour des objectifs qu'elle fixe pour la vie privée et d'autres choses de ce genre", déclare Sachiko Muto, le PDG d'OpenForum Europe, à ZDNet. "L'open source fait partie de la capacité à fournir de l'innovation et, en même temps, à garder le contrôle pour protéger ces objectifs."

L'open source, et plus précisément le logiciel open source, désigne un code conçu pour être accessible au public, ce qui signifie que tout le monde peut voir, modifier et distribuer le code comme bon lui semble.

Contrairement à l'achat d'un service standard, la création d'un service à partir d'un logiciel libre offre un meilleur accès au code source, ce qui signifie qu'il est plus facile de garder le contrôle de la technologie et de la vérifier. En bref, tout se passe au grand jour, conformément aux principes de transparence si fortement défendus par les dirigeants européens.

Cet aspect est important, car les services essentiels - et notamment les services publics tels que les soins de santé - se numérisent à grande vitesse en Europe. Dans le même temps, une poignée de géants de la technologie se chargent de plus en plus de l'essentiel de cette numérisation ; la crainte est que cela signifie que les fournisseurs de services externes peuvent dicter leurs propres conditions.

Les appels à la souveraineté numérique se sont multipliés en Europe ces dernières années, à mesure que ces deux tendances convergeaient et que le verrouillage des fournisseurs devenait une préoccupation majeure. "L'open source a le potentiel de changer l'équilibre des forces", déclare M. Muto. "Il ne s'agit pas nécessairement de dire que les grandes entreprises sont mauvaises, mais il s'agit de reprendre le contrôle. L'utilisateur devrait avoir le contrôle, quelle que soit l'origine de l'entreprise."

Un exemple est celui des services en nuage, qui sont dominés par AWS d'Amazon, Azure de Microsoft et Google Cloud. La dépendance quasi-totale de l'UE à l'égard de ce trio pose problème depuis plusieurs années : par exemple, un organisme européen de surveillance de la vie privée a récemment lancé une enquête pour déterminer si les principales institutions et agences de l'Union étaient en mesure de protéger efficacement les informations personnelles des citoyens lorsqu'elles utilisaient AWS et Azure.

Même en dehors de l'UE, la domination des hyperscalers basés aux États-Unis suscite des inquiétudes. La Banque d'Angleterre a récemment admis que la dépendance excessive des institutions financières à l'égard d'une poignée de fournisseurs de services en nuage pour les principaux services bancaires comportait un certain risque, car ces fournisseurs ont le pouvoir de dicter leurs propres conditions, parfois au détriment de la transparence.

Selon le nouveau rapport de l'OpenForum Europe, les logiciels à code source ouvert peuvent changer cette situation, car la création de technologies à partir d'un code source accessible au public permet aux adoptants de contrôler totalement le service final. Les utilisateurs ne sont pas soumis aux conditions générales d'un propriétaire de logiciel propriétaire, qui pourrait facilement modifier la technologie sous-jacente, augmenter les prix ou même retirer complètement le service du marché.

Par exemple, la startup britannique Element a créé un projet open source appelé Matrix, qui fournit aux développeurs l'infrastructure, les outils et les protocoles nécessaires pour créer leurs propres plateformes de communication.

Le concept a trouvé un écho favorable dans l'UE : le gouvernement français utilise désormais une application basée sur Matrix, appelée Tchap, pour ses communications internes, et la startup a récemment signé un contrat avec le système éducatif allemand pour fournir de nouveaux outils de collaboration dans les États du Schlesweig-Holstein et de Hambourg.


Les pays européens se tournent donc de plus en plus vers les technologies à code source ouvert pour construire des infrastructures numériques essentielles. L'Union européenne a récemment donné le coup d'envoi d'une plateforme nationale de calcul en nuage appelée GAIA-X, par exemple. Il s'agit d'un marché de fournisseurs de services en nuage qui doivent tous adhérer à certains principes européens, parmi lesquels l'ouverture et la transparence sont essentielles.

Selon le nouveau rapport, les développeurs de logiciels libres ne manquent pas dans l'UE.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
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http://dodin.org


  • l'open source est-il une question de gratuité ou de luberté?, jdd AT dodin.org, 08/09/2021

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